EXPOSITION
« Élargir le cercle des initiés »
Brecht
Ils sont…
Quelques extraits de textes définissant l’oeuvre de Puebla…
« Labyrinthes discontinus d’une mémoire morcelée… »
« Découper des signes, détourner des formes, en créer d’autres qui adhèrent à l’instant, et dans un réel perpétuellement en fuite, dire beaucoup avec très peu… »
« Ouvrir des perspectives, des questions, des vibrations, comme l’éternel mouvement de toute vie et, dans l’imbrication des lignes qui effacent les limites de l’oeil, au delà de l’apparence, perdre ses repères et en trouver de nouveaux, sans agencement esthétique délibéré… en oubliant peut-être la brisure de l’identité originelle, dans l’émotion du partage… »
« L’érosion crée un monde courbe, le corps humain n’inscrit dans l’espace que ces lignes là. Le plus souvent c’est à ces formes que j’adhère – moins agressives et guerrières que les droites… »
« Vérité paradoxale qui mène vers la mort. Serais-je partie d’un autodafé vengeur,dans un massacre de papier, le plus souvent glacé, incluant la violence de notre époque et son esthétisme ? C’est peut-être dans un respect pervers que j’exécute à la pointe du ciseau, tel le peintre, à celle de son pinceau, ce « je ne sais quoi » et ce « presque rien », qui, une fois isolé de leur contexte, deviennent comme le reflet maitrisé de l’inconscient et ouvre, seul, dans le langage du matériau, par l’intelligence de la main, l’appétence de l’oeil, associant les morceaux superbement importants d’un miroir brisé… »
Puebla